Vous rêvez d’un jardin structuré, élégant et toujours vert, été comme hiver ? Le Cupressus, aussi appelé cyprès, est sans doute l’un des meilleurs alliés pour créer une haie dense, un alignement majestueux ou même une touche méditerranéenne en pot sur votre balcon. Mais attention : derrière son apparente robustesse se cachent quelques besoins clés à bien connaître pour qu’il reste en pleine forme pendant des années.
Pas question ici de laisser votre conifère livré à lui-même. Que vous soyez plutôt Cupressus sempervirens ‘Totem’ pour une haie ultra-graphique ou fan du ‘Goldcrest’ lumineux en pot, l’entretien du Cupressus mérite une vraie stratégie. Arrosage, taille, maladies, plantation… Vous allez tout savoir (et même un peu plus).
Dans ce guide ultra-complet et accessible, on vous accompagne étape par étape pour faire de votre Cupressus un végétal fier, équilibré et sans mauvaise surprise. Prêts à devenir incollable sur l’entretien Cupressus ? Alors c’est parti 🌿
À retenir ✅
- Exposition plein soleil et sol bien drainé sont essentiels pour un Cupressus en pleine forme.
- Plantez au printemps ou à l’automne, et pensez au paillage pour limiter l’arrosage et protéger les racines.
- Arrosage régulier les deux premières années, ensuite il devient très autonome, surtout en pleine terre.
- Deux tailles par an suffisent pour une haie dense et élégante. Évitez de tailler dans le vieux bois.
- Surveillez les ravageurs et maladies (chancre, pourridié, pucerons) : mieux vaut prévenir que guérir !
- En pot, soyez plus attentif : arrosage fréquent, rempotage tous les 2–3 ans et fertilisation légère.
- Respectez les règles de plantation : 50 cm à 2 m de recul selon la hauteur, et entretenez régulièrement pour rester en bons termes avec le voisinage 😉
Choisir l’emplacement idéal 🌞
Exposition recommandée
Le Cupressus adore le soleil, et ce n’est pas un secret ! Pour qu’il pousse avec vigueur et affiche un feuillage bien dense, installez-le plein sud, dans un endroit lumineux et bien dégagé. Il tolère une légère mi-ombre, mais trop d’ombre l’affaiblira sur le long terme : rameaux dégarnis, port dégingandé, croissance ralentie… à éviter !
Autre point crucial : le vent. Même s’il est robuste, le Cupressus préfère être à l’abri des courants d’air froids et secs, surtout s’il est jeune. Une haie, un mur ou une haie mixte peuvent faire écran. Attention surtout aux zones côtières battues ou aux hivers venteux du nord de la France.
Climat et rusticité
Le Cupressus s’adapte bien à la majorité des climats français, mais tous ne se valent pas ! Le célèbre Cupressus sempervirens est rustique jusqu’à -15°C, voire -18°C en sol sec et drainé. Il s’épanouit naturellement en zone méditerranéenne, mais se cultive aussi dans l’Ouest, le Centre ou en Ile-de-France avec quelques précautions.
Si vous êtes dans une région sujette au gel prolongé ou aux hivers très humides, préférez :
- un emplacement ensoleillé et sec,
- un sol bien drainé (jamais détrempé),
- et pour les jeunes sujets : un paillage épais et un voile d’hivernage les deux premières années.
Plantation réussie 🌱
Quand planter son Cupressus ?
Le meilleur moment pour planter un Cupressus, c’est quand la terre est ni gelée, ni détrempée, ni brûlante. Deux périodes idéales se démarquent :
- À l’automne (septembre à novembre) : parfait pour une plantation en pleine terre, surtout dans les régions au climat doux. Les racines ont tout l’hiver pour s’installer tranquillement avant la reprise de la végétation.
- Au printemps (mars à mai) : à privilégier dans les zones froides ou en cas de plantation en pot. La plante bénéficie alors de températures douces pour démarrer en beauté.
Étapes de plantation
Planter un Cupressus, c’est facile… à condition de bien préparer le terrain. Voici les étapes incontournables :
- Creusez un trou deux à trois fois plus large que la motte pour ameublir le sol.
- Améliorez le drainage : ajoutez du gravier ou des billes d’argile au fond si le sol est lourd.
- Ajoutez du compost bien mûr mélangé à un peu de terre du jardin.
- Placez la motte sans enterrer le collet, ni trop haut, ni trop bas.
- Tassez légèrement, arrosez abondamment, même si la terre est humide.
- Tuteurez les jeunes sujets pour les protéger du vent, surtout les premiers mois.
Plantation en pot
Le Cupressus en pot est très apprécié sur les terrasses, balcons ou petits jardins. Mais attention, la culture en contenant a ses exigences !
- Choisissez un pot de 40 à 50 cm de diamètre minimum, percé au fond.
- Utilisez un substrat léger et drainant : mélange de terreau pour plantes méditerranéennes + sable + billes d’argile.
- Rempotez tous les 2 à 3 ans, de préférence au printemps.
- Surveillez l’arrosage de près : la terre sèche très vite en été.
Substrat et sol 🪨
Type de sol idéal
Le Cupressus n’est pas difficile… à condition qu’il ait les pieds au sec ! Son ennemi n°1 ? L’humidité stagnante, qui favorise le pourridié des racines (Phytophthora). Il a donc une nette préférence pour :
- les sols légers et bien drainés,
- sablonneux ou caillouteux,
- à tendance neutre à légèrement calcaire.
Il s’adapte aussi à des terrains pauvres, mais une terre de jardin amendée avec du compost mûr lui donne un bon coup de pouce au démarrage.
Amélioration du drainage
Si votre sol est lourd, pas de panique ! Il est tout à fait possible de l’améliorer pour accueillir un Cupressus sans risque :
- Creusez une fosse de plantation plus large et plus profonde que la normale (50–60 cm).
- Tapissez le fond avec une couche de 10 à 15 cm de graviers, pouzzolane ou billes d’argile.
- Incorporez du sable grossier ou du terreau de plantation à la terre extraite pour l’alléger.
- Surélevez légèrement la plantation si besoin, en formant une butte pour que l’eau ruisselle naturellement.
Arrosage maîtrisé 💧
Besoins en eau selon l’âge
Le Cupressus est un champion de la résistance à la sécheresse une fois bien établi. Mais attention : pendant ses premières années, il a besoin d’un vrai coup de main.
- Jeune plant en pleine terre (1re à 2e année) : arrosage régulier et généreux (1 à 2 fois/semaine en été), surtout les mois qui suivent la plantation.
- Sujet adulte en pleine terre : inutile d’arroser, sauf en cas de canicule prolongée ou de plantation récente.
- Culture en pot : vigilance maximale ! Le substrat se dessèche vite, surtout au soleil. Arrosez dès que la surface est sèche (2 à 3 fois/semaine en été).
Fréquence et méthode
Pas de place pour l’arrosage à l’aveugle. Pour un Cupressus en pleine forme, adoptez ces bons gestes :
- Arrosez en profondeur pour humidifier toute la motte.
- Évitez les petits arrosages fréquents qui humidifient seulement la surface.
- Le soir ou tôt le matin, pour limiter l’évaporation et les chocs thermiques.
- Paillage conseillé autour du pied pour garder la fraîcheur et limiter les apports.
Fertilisation raisonnée 🌿
Quand et comment fertiliser ?
Le Cupressus n’est pas un gros gourmand, mais un petit coup de pouce au bon moment peut vraiment booster sa croissance, surtout en pot ou les premières années.
- En pleine terre : une fertilisation légère au printemps suffit. Apportez un peu de compost ou un engrais organique à libération lente en mars-avril.
- En pot : la plante a besoin d’un peu plus d’attention. Appliquez un engrais liquide pour conifères une fois par mois, de mars à septembre.
- Pas d’apport en automne ou en hiver : cela stimulerait la croissance au mauvais moment et fragiliserait l’arbre avant le froid.
Engrais adaptés
Le choix du bon engrais fait toute la différence. Privilégiez des formulations équilibrées, spécialement conçues pour les plantes de haie ou les conifères :
- Engrais organiques à libération lente : parfaits pour nourrir progressivement (corne broyée, sang séché, compost mûr…).
- Engrais minéraux pour conifères : pratiques, mais à utiliser avec modération et toujours sur sol humide.
- Formules NPK équilibrées (ex. 6-6-6 ou 8-4-6) : favorisent une croissance harmonieuse du feuillage et des racines.
Taille et entretien du port ✂️
Périodes de taille
Le Cupressus n’a pas besoin d’être taillé pour survivre… mais un coup de sécateur bien placé peut transformer son allure, le densifier et prévenir certaines maladies.
- Printemps (mars-avril) : idéal pour une taille douce après les dernières gelées. On stimule la croissance sans stress.
- Fin d’été (août-septembre) : parfait pour les haies, avant l’automne, sans provoquer de nouvelles pousses sensibles au froid.
- Jamais en hiver ou en période de gel : les plaies cicatrisent mal et exposent l’arbre aux champignons.
Techniques de taille
Il existe plusieurs façons de dompter un Cupressus, selon vos envies et son usage dans le jardin :
- Taille de formation : pour guider un jeune sujet dès ses premières années et éviter un port déséquilibré.
- Taille d’entretien : surtout pour les haies, elle permet de garder une forme compacte et homogène.
- Taille sanitaire : on élimine les branches mortes, abîmées ou malades pour aérer le feuillage et éviter la propagation de champignons.
- Taille en topiaire : possible sur certaines variétés compactes (comme ‘Goldcrest’), mais demande patience et régularité.
Cupressus non taillé : que se passe-t-il ?
Si vous laissez votre Cupressus pousser librement, pas de drame… mais attendez-vous à :
- une croissance plus anarchique, avec des rameaux longs et moins denses,
- une perte de compacité, surtout en haie ou en pot,
- un risque accru de maladies si l’intérieur devient trop touffu et mal aéré.
En revanche, en isolé ou pour un look naturel, un Cupressus sans taille garde tout son charme — à condition de lui laisser assez d’espace !
Entretien saisonnier 🍂
Soins au printemps et en été
Au retour des beaux jours, le Cupressus repart de plus belle ! C’est le moment de l’accompagner dans sa croissance.
- Arrosez régulièrement les jeunes plants, surtout en cas de sécheresse prolongée.
- Apportez un peu d’engrais organique ou spécial conifères pour relancer la végétation.
- Taillez légèrement au printemps pour équilibrer le port ou redessiner une haie.
- Inspectez le feuillage à la recherche de parasites (pucerons, araignées rouges) ou de signes de dessèchement.
- Paillez si ce n’est pas encore fait : cela limite l’évaporation et garde le sol frais.
Entretien automne et hiver
Quand les températures baissent, le Cupressus entre en période de repos végétatif, mais cela ne veut pas dire qu’il faut l’oublier !
- Taillez légèrement en fin d’été ou début d’automne, surtout si vous avez une haie à maintenir nette.
- Supprimez les rameaux morts ou malades, pour éviter qu’ils ne pourrissent en hiver.
- Apportez un paillage épais au pied, notamment dans les régions froides, pour protéger les racines du gel.
- Évitez les arrosages, sauf pour les cultures en pot abritées sous véranda (et seulement si la terre est sèche).
- Protégez les jeunes sujets avec un voile d’hivernage, notamment les deux premières années.
Check-list saisonnière
🟢 Printemps : taille, fertilisation, arrosage, inspection
☀️ Été : paillage, surveillance sécheresse, lutte contre les parasites
🍁 Automne : taille légère, paillage, surveillance maladies
❄️ Hiver : protection racinaire, voile pour jeunes plants, repos complet
Une routine simple, mais efficace pour un Cupressus en pleine forme toute l’année !
Paillage et désherbage 🌾
Avantages du paillage
Le paillage est un allié de poids pour garder votre Cupressus en pleine santé, surtout pendant ses premières années. Il agit comme une véritable barrière protectrice autour du pied.
Voici ce qu’il vous apporte concrètement :
- Limite l’évaporation : l’humidité reste plus longtemps en profondeur, réduisant la fréquence d’arrosage.
- Protège les racines du froid : en hiver, il joue le rôle de couverture isolante.
- Évite la concurrence des mauvaises herbes : les racines superficielles du Cupressus n’aiment pas être envahies.
- Favorise la vie microbienne du sol : surtout si vous utilisez un paillage organique (écorces, BRF, compost).
Matériaux recommandés :
- Écorces de pin ou de cyprès 🌲
- Paillettes de lin ou de chanvre
- Feuilles mortes broyées
- BRF (Bois Raméal Fragmenté)
Méthodes de désherbage
Même si le Cupressus n’est pas très exigeant, un désherbage régulier autour du pied reste indispensable, surtout dans les deux premières années.
Pourquoi c’est important ?
- Pour éviter que les herbes concurrentes n’absorbent l’eau et les nutriments.
- Pour limiter les refuges à ravageurs, notamment aux pieds des haies denses.
Méthodes efficaces et douces :
- Désherbage manuel ou à la binette, en surface, sans blesser les racines.
- Désherbage thermique ponctuel (eau bouillante, flamme) dans les allées ou zones très envahies.
- Évitez les herbicides chimiques, peu compatibles avec un jardin naturel et néfastes pour le sol.
Cupressus en pot : soins spécifiques 🪴
Contraintes et avantages
Cultiver un Cupressus en pot, c’est tout à fait possible — et même très esthétique — mais cela demande plus de vigilance qu’en pleine terre.
Les avantages ?
- Idéal pour balcon, terrasse ou petits jardins.
- Permet de contrôler le substrat et de le déplacer selon l’exposition.
- Parfait pour les variétés compactes comme le Cupressus macrocarpa 'Goldcrest'.
Mais attention aux contraintes :
- Le pot se dessèche très rapidement, surtout en été.
- L’arbre a moins de réserve nutritive.
- La croissance est souvent plus lente.
- Nécessite des rempotages réguliers pour éviter que les racines ne s’étouffent.
Arrosage et rempotage
Un Cupressus en pot demande une attention quasi quotidienne en été, et un bon suivi toute l’année.
Arrosage :
- En période chaude : 2 à 3 fois par semaine, voire quotidiennement par fortes chaleurs.
- En hiver : espacer les arrosages, mais ne laissez jamais le substrat complètement sec pendant plus de quelques jours.
- Vérifiez toujours que l’eau s’écoule bien et ne stagne pas dans la soucoupe.
Rempotage :
- Tous les 2 à 3 ans, au printemps de préférence.
- Choisissez un pot légèrement plus grand (2 à 4 cm de diamètre en plus).
- Renouvelez une partie du substrat, en le mélangeant avec du terreau frais, un peu de sable, et des billes d’argile si besoin.
Cupressus et haie occultante 🌳
Intérêt du Cupressus en haie
Vous cherchez une haie dense, persistante, et ultra élégante ? Le Cupressus est une valeur sûre. Il offre de nombreux avantages lorsqu’il est planté en rideau :
- Occultation rapide : croissance rapide (jusqu’à 60 cm/an en conditions optimales).
- Feuillage persistant : il cache toute l’année, été comme hiver.
- Esthétique soignée : port élancé, silhouette structurée, parfaite pour une haie bien nette.
- Résistance au vent et à la sécheresse : un excellent brise-vent naturel.
- Peu de déchets : contrairement aux feuillus, il ne perd pas ses feuilles.
C’est l’un des conifères les plus utilisés pour clôturer naturellement un jardin, notamment le Cupressus sempervirens ‘Totem’ pour son port en colonne très compact.
Espacement et densité idéale
Le bon espacement entre les plants, c’est la clé d’une haie réussie, dense mais bien aérée.
Recommandations générales :
- Pour une haie opaque en quelques années : plantez vos Cupressus tous les 80 cm à 1 m.
- Pour une haie moins compacte ou en climat chaud : espacez jusqu’à 1,2 m.
- Évitez de trop serrer : cela favorise les maladies et limite l’aération intérieure.
Conseils pratiques :
- Tendez un cordeau pour bien aligner les sujets.
- Plantez en quinconce si vous voulez une haie XXL ultra occultante.
- Paillez généreusement au pied pour limiter les adventices et garder l’humidité.
Problèmes courants et maladies 🦠
Champignons et pourridiés
Le Cupressus est robuste, mais certaines maladies cryptogamiques peuvent lui causer bien du tort, surtout si le sol est mal drainé ou l’humidité excessive.
Phytophthora cinnamomi est la plus redoutée : un champignon du sol responsable du fameux pourridié racinaire.
Signes à surveiller :
- Jaunissement ou brunissement soudain des rameaux
- Chute prématurée du feuillage
- Affaissement de l’arbre malgré un arrosage correct
- Racines noircies, molles ou pourries
Que faire ?
- Arrêter tout arrosage
- Améliorer le drainage autour du pied
- Supprimer les parties atteintes si possible
- Utiliser des fongicides naturels à base de cuivre en préventif
Ravageurs fréquents
Quelques parasites peuvent aussi s’inviter à la fête, surtout en période chaude et sèche.
Les plus fréquents :
- Pucerons verts ou noirs : ils sucent la sève, affaiblissent l’arbre et laissent un miellat collant propice à la fumagine.
- Araignées rouges : minuscules mais redoutables, elles tissent de fines toiles et provoquent un feuillage terne et piqué.
- Cochenilles farineuses : elles se logent dans les replis et affaiblissent progressivement le sujet.
Solutions naturelles :
- Pulvérisation de savon noir ou de purin d’ortie
- Traitement au neem (huile végétale anti-parasitaire)
- Brumisation fréquente en été pour gêner les araignées rouges
Prévenir le chancre du cyprès
Le chancre cortical est une autre maladie préoccupante. Il provoque des nécroses sur les rameaux, un brunissement rapide, et peut tuer un sujet en quelques mois si rien n’est fait.
Causes principales :
- Taille mal réalisée ou par temps humide
- Transmission par outils contaminés
- Conditions de stress hydrique ou coup de froid
Mesures préventives :
- Taillez toujours par temps sec, avec outils propres désinfectés à l’alcool ou à la flamme.
- Éliminez immédiatement les branches malades en les brûlant.
- Évitez les tailles trop sévères, surtout sur des sujets affaiblis.
Multiplication du Cupressus 🌱
Bouturage étape par étape
Le bouturage est la méthode la plus simple et fiable pour multiplier un Cupressus, surtout si vous souhaitez reproduire fidèlement une variété comme le ‘Totem’ ou le ‘Goldcrest’.
Période idéale : fin d’été à début d’automne (août à octobre).
Matériel nécessaire :
- Sécateur bien affûté et désinfecté
- Hormone de bouturage (optionnelle mais conseillée)
- Petit pot avec substrat léger (mélange sable + terreau)
- Mini-serre ou sac plastique
Étapes à suivre :
- Prélevez une pousse semi-ligneuse de 10 à 15 cm, sans fleur ni fruit.
- Supprimez les feuilles du bas, en laissant le sommet intact.
- Trempez la base dans de l’hormone de bouturage.
- Plantez la bouture dans le substrat en l’enfonçant sur 3–4 cm.
- Tassez, arrosez, puis placez sous mini-serre ou film plastique.
- Gardez à la lumière sans soleil direct, à une température de 18–22°C.
Semis : mission délicate
Le semis de Cupressus, bien que naturel, est beaucoup plus capricieux que le bouturage. C’est une méthode utilisée surtout par les pépiniéristes ou les amateurs passionnés.
Pourquoi c’est difficile ?
- Les graines ont une dormance naturelle difficile à lever.
- Le taux de germination est très variable.
- La croissance est lente, avec un résultat visible seulement au bout de plusieurs mois, voire années.
Méthode de base :
- Récoltez des graines mûres sur un cône bien sec (ou achetez-les).
- Stratifiez à froid pendant 1 mois (réfrigérateur, dans du sable humide).
- Semez en surface dans un terreau léger, puis tassez légèrement.
- Gardez au chaud (18–20°C), à l’abri du soleil direct.
- Arrosez à la vaporisation.
Choisir la bonne variété 🌲
Cupressus sempervirens ou macrocarpa ?
Deux espèces dominent le paysage des jardins français, chacune avec ses particularités. Bien choisir votre variété, c’est poser les bases d’un entretien réussi.
Cupressus sempervirens (Cyprès de Provence)
- Port élancé, colonnaire, idéal pour les haies et les alignements structurés.
- Feuillage vert foncé, dense et persistant.
- Très résistant à la sécheresse, rustique jusqu’à -15°C.
- Parfait pour les climats méditerranéens, mais s’adapte bien ailleurs si le sol est bien drainé.
Cupressus macrocarpa (Cyprès de Lambert)
- Port plus large, parfois étalé selon les cultivars.
- Croissance rapide, feuillage vert clair à doré.
- Moins rustique (jusqu’à -8/-10°C), redoute les hivers humides.
- Très utilisé pour les haies décoratives, les potées ou les topiaires (notamment la variété ‘Goldcrest’).
Variétés adaptées au climat français
Certaines variétés sont mieux armées pour résister aux aléas de notre météo, qu’elle soit méditerranéenne, océanique ou continentale. Voici une sélection adaptée :
Cupressus et contraintes réglementaires 📏
Règles de plantation en limite de propriété
Avant de planter votre haie de Cupressus ou d’installer un bel alignement près de la clôture, prenez un moment pour consulter les règles légales. Le Code civil encadre précisément la distance minimale à respecter entre les plantations et la limite de terrain voisin.
Voici les règles en vigueur en France :
- Si votre Cupressus dépasse 2 mètres de hauteur, il doit être planté à au moins 2 mètres de la limite séparative.
- Si la hauteur reste inférieure ou égale à 2 mètres, la distance minimale est de 0,50 mètre.
Tailles obligatoires et voisinage
Au-delà de la distance de plantation, il faut aussi penser à l’entretien régulier. Une haie de Cupressus trop haute ou trop large peut devenir source de tension avec les voisins, surtout si elle prive de soleil ou dépasse sur leur propriété.
Vos obligations légales :
- Tailler les branches qui dépassent chez le voisin, même s’il ne vous l’a pas demandé.
- Entretenir la haie pour qu’elle respecte la hauteur maximale autorisée par la loi ou les règlements locaux.
- En copropriété ou lotissement : se conformer au règlement intérieur ou à la charte paysagère.
Toxicité et sécurité ⚠️
Cupressus et animaux
Si vous vivez avec des animaux de compagnie, il est naturel de se poser la question : le Cupressus est-il toxique pour les chiens ou les chats ?
La réponse est oui, potentiellement, mais rassurez-vous, le risque reste modéré.
- Les feuilles et les rameaux contiennent des huiles essentielles qui peuvent être irritantes ou légèrement toxiques en cas d’ingestion importante.
- Les symptômes chez les animaux sensibles : salivation excessive, vomissements, troubles digestifs.
- Les cas d’intoxication sont rares, car le goût amer dissuade la plupart des animaux de mâchonner les branches.
Conseil de prudence :
- Évitez de planter un Cupressus dans un enclos ou une petite cour où un chien pourrait s’ennuyer et grignoter par curiosité.
- En cas de doute ou de comportement anormal, contactez un vétérinaire avec une photo de la plante ingérée.
Allergies et pollen
Le Cupressus, surtout le Cupressus sempervirens, est connu pour être un allergène respiratoire courant en France, notamment au début du printemps.
- Son pollen est léger et très volatile, capable de se disperser sur plusieurs kilomètres.
- Il provoque chez certaines personnes sensibles : rhinites allergiques, conjonctivite, asthme léger.
Période à risque : février à avril, selon les régions et les conditions climatiques.
Prévention pour les personnes allergiques :
- Évitez de tailler ou manipuler le feuillage pendant la période de pollinisation.
- Portez un masque si vous jardinez à proximité.
- Rincez vos cheveux et vos vêtements après exposition pour éliminer les traces de pollen.
Le Cupressus coche toutes les cases : élégant, persistant, structurant, peu exigeant… mais pour qu’il donne le meilleur de lui-même, il mérite un entretien simple mais régulier. Choisir le bon emplacement, maîtriser l’arrosage, tailler au bon moment, prévenir les maladies... Ce sont ces petits gestes qui feront toute la différence 🌿
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